
Le climat est morose, nous traînons le COVID depuis 2 ans, nous en sortons pour peut-être y revenir. La guerre en Ukraine crée une atmosphère anxiogène et la période des élections est traditionnellement un moment où peu de décisions se prennent, où les projections sont au point mort.
Or le monde continue de tourner, les entreprises produisent, innovent, recrutent et les territoires ont besoin d’être visibles pour attirer des touristes ou des entreprises. Le business international doit trouver de nouveaux débouchés si l’Est ne répond plus.
Alors, sortez du bois avant qu’il ne soit trop tard et prenez la parole ! Dans la presse, sur les réseaux sociaux, vers vos clients, vos collaborateurs et surtout vos futurs collaborateurs.
Dirigeants, c’est votre responsabilité d’envoyer des messages positifs et rapidement, de ne pas attendre que tout aille mieux pour crier haut et fort, que vous produisez de la valeur et que cette valeur doit être perçue à l’extérieur.
Envoyez des messages positifs !
Valorisez vos productions et vos organisations, montrez vos engagements responsables et solidaires. N’oubliez pas que vos concurrents communiquent, y compris les plus médiocres ; et que si vous cherchez des investisseurs, vous ne les trouverez pas au bar du coin. Arrêtez de croire que vos innovations sont tellement belles, qu’elles communiquent d’elles-mêmes. Cela ne marche pas !
Optez pour des communications simples, pragmatiques, mesurables, avec des messages clairs et inspirants. Et gardez en tête cette fameuse expression Anglo-Saxonne : «If you pay peanuts, you get monkeys » (Si vous payez des cacahuètes, vous attirerez des singes). La communication ne doit pas être la dernière roue du carrosse, quand vous avez tout investi dans la R&D. Une bonne prise de parole nécessite, du temps, des talents et des moyens.
C’est le printemps, sortez du bois ! Soyez fiers de ce que vous faites et dites-le haut et fort. Et appelez-nous. Le seul risque que vous prenez est d’en ressortir avec une grande idée et des solutions clés en main qui vous redonneront le sourire.
Yannick Perrigot
CEO et gardien du temple Agence Disobey