
Originaire du Mans, j’arrive à l’agence fin 2010 et adopte rapidement la ville de Nantes. Je découvre une équipe bouillonnante d’idées, d’énergie et de talents.
Le challenge est grand, car à l’époque, j’étais le premier graphiste à intégrer l’agence. Ce fut le début d’une belle aventure, remplie de projets divers et complets, me permettant de toucher à tout : du print, du web, de l’identité et de multiples déclinaisons sur différents supports évènementiels. Tout ceci m’a permis d’évoluer rapidement et de parfaire mes compétences, qui étaient jusque-là, plutôt axées sur les produits imprimés.
Autant de compétences que j’ai pu transmettre à toutes les nouvelles recrues, arrivant dans le pôle que j’ai vu naître, le pôle créa : une équipe de 4 à 5 personnes travaillant sur tous les sujets créatifs de l’agence !
Peux-tu nous raconter une journée type de graphiste chez Disobey ?
9H30 – Chaque matin, on lance la journée par notre réunion « créaboost ». C’est l’occasion de lister les sujets en cours, de bien se répartir les tâches et surtout de faire un état des lieux des dernières productions.
10H – Ensuite, j’attaque mon job sur les dossiers ! La méthode est assez similaire pour tous les projets :
> Je prends connaissance du brief écrit
> J’échange rapidement avec le chef de projet pour challenger ce brief et affiner la demande du client
> Puis je fais chauffer la machine : Indesign, Illustrator ou encore l’incontournable Photoshop, toute la suite Adobe est ouverte.
> Enfin, les visuels sont finalisés, c’est le moment d’envoyer aux chefs de projets pour avoir un premier avis.
> Après quelques échanges et ajustements, une V1 est envoyée. Oui, vous l’aurez compris une V1 est la première version d’une créa, qui je l’espère toujours ne sera pas suivi de beaucoup d’autres versions.
12H30 – C’est l’heure de la pause. Je prends le temps d’aller manger tranquillement, de faire quelques parties de babyfoot ou de ping pong et c’est reparti pour l’après-midi.
14H – Les dossiers s’enchaînent, avec si le planning le permet, quelques moments de respiration pour effectuer un peu de veille créative.
Justement cette veille créative, parlons-en…
Il n’est pas toujours facile de trouver l’inspiration… le fameux syndrome de la page blanche me direz-vous. C’est pour cela qu’il est primordial d’avoir une veille quotidienne sur le contenu créatif. Pour se nourrir des tendances actuelles, les sites comme Behance, Dribbble, Pinterest, Awwwards et bien d’autres sont de très bonnes sources d’inspiration sur le web. Mais, il ne faut pas oublier d’être curieux à chaque instant du quotidien : contempler notre belle nature qu’elle soit très urbaine ou champêtre. L’inspiration est partout, il faut être attentif à chaque instant !
Une fierté ou un projet qui t’a marqué à l’agence ?
S’inspirer de l’actualité est récurrent dans la communication et nous y avons pris goût lors du projet de création de nos cartes de vœux. Cette mission du début d’année reste toujours délicate à gérer, mais elle offre beaucoup de liberté créative. C’est donc clairement ce genre de projet qui m’inspire.
Nous avions créé la carte de vœux des W-mens, une reprise de l’affiche de « X-Men – Days of Future Past » sortie la même année. L’occasion de faire un petit shooting de l’équipe pour intégrer les portraits à l’affiche : transformer François en Wolverine, Yannick en Professeur X ou encore Hélène en Tornade fut une vraie partie de plaisir et la qualité du rendu final nous ferait presque passer pour les vrais acteurs de la série.
Bref, vous l’aurez compris, ne pas trop se prendre au sérieux, c’est aussi ça l’esprit de Disobey !